Seconde mission photographique au Bénin
Du 1er au 7 mai 2025, une seconde mission photographique a été menée en continuité avec la première mission d’octobre 2024. L’objectif principal était de compléter et d’enrichir le fonds iconographique destiné à illustrer les mutations agricoles et pastorales en cours dans le nord du Bénin. L’équipe, composée de Gérard N. Gouwakinnou, Zakiou Deen Salifou et Hubert Mpo (Université de Parakou) et Cyrille Cornu (Cirad), est intervenue dans la région de Parakou et ses environs. Elle s’est concentrée sur trois sites du projet : Gbanlin (commune de Ouèssè), Awanla (communes de Ouaké et Djougou), et Soaodou (commune de Ouassa-Péhunco). La finalité de ces activités était double : approfondir la documentation visuelle des activités agricoles et pastorales en tout début de saison des pluies, mais aussi explorer des territoires restés inaccessibles lors de la mission précédente.
Les prises de vues, réalisées au sol et à l’aide d’un drone DJI Mavic 3 Pro, ont porté sur plusieurs thématiques liées aux objectifs du projet : l’évolution des pratiques culturales (techniques de labour, semis, mécanisation croissante, usage des intrants), les dynamiques d’occupation de l’espace (transformation des paysages), ainsi que la réduction progressive des espaces naturels, conséquence de l’extension des surfaces cultivées. Les conditions climatiques plus favorables et l’amélioration de l’état des pistes ont permis d’accéder à des zones non visitées lors de la précédente mission, notamment dans les communes de Ouèssè, Ouaké, Djougou et Péhunco. Cela a permis de renforcer la représentativité des images collectées, en offrant une lecture plus fine et plus complète des dynamiques territoriales.
Au total, 750 photographies au sol et 650 vues aériennes ont été produites. Elles viendront nourrir la réalisation du futur atlas des dynamiques agricoles et pastorales du nord Bénin, et seront mises à disposition des partenaires du projet pour illustrer des publications scientifiques, des rapports institutionnels, des supports de médiation, et potentiellement une exposition photographique associée à OBSYDYA.