Aurelle SEDEGNAN

Sur quoi porte votre recherche ?

La connaissance des systèmes agraires est importante pour la mise en œuvre des actions de recherche et de développement. L’Institut National des Recherches Agricoles (INRAB) a développé des outils de caractérisation fine des Exploitations Agricoles (EA) et des systèmes agraires. Malheureusement, ces outils nécessitent des dispositifs de collecte de données de terrain lourds et coûteux à mettre en œuvre et à adapter au rythme des changements rapides constatés. Aujourd’hui, l’existence d’une importante offre en matière de données satellitaires constitue une opportunité pour comprendre et renseigner à moindre coût les dynamiques des systèmes agraires. La présente thèse vise donc à développer une méthode de spatialisation des variables socio-économiques caractéristiques des systèmes agraires par télédétection spatiale. Il s’agit de pouvoir combiner les indicateurs socio-économiques et ceux issus de la télédétection pour caractériser les systèmes agraires dans le Nord et le centre du Bénin. Un recours sera fait aux images satellitaires pour établir un lien entre l’occupation des sols, visible par télédétection spatiale et l’usage agricole des sols et aux indicateurs socioéconomiques des systèmes agraires. Notre thèse s’inscrit dans le Résultat 2 du projet OBSYDYA qui vise à développer un ensemble d’indicateurs spatiaux des systèmes et des dynamiques agraires.

Quel est votre parcours ?

Suite à l’obtention de mon baccalauréat série D (Biologie-Géologie) en 2008, j’ai complété avec succès, respectivement en 2013 et 2018, ma licence et mon master professionnels en sciences agronomiques, Option : Economie, Sociologie et Vulgarisation Rurales à la faculté des sciences agronomiques de l’université d’Abomey-Calavi.

Quelles sont vos perspectives après la thèse ?

Depuis 2016, je suis assistante de recherche à l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin. Après ma thèse, j’envisage de mettre en place une unité de recherche dédiée aux usages de l’information géographique et de la télédétection appliquée à l’agriculture et à la connaissance du territoire au sein de mon institut de recherche.

Quelles sont vos activités en dehors de la recherche ?

Je suis membre du collectif des femmes de l’INRAB où j’ai occupé pendant deux ans le poste de trésorière. C’est une association qui vise entre autres la valorisation des femmes dans la recherche.

Publications, réalisations :